Bobigny : un policier hors service placé en détention après avoir abattu un squatteur clandestin d’Algérie qui le menaçait

Leutnant
Démocratie Participative
02 juillet 2024

Des nouvelles de la Californie sans la mer d’Emmanuel Macron.

Actu 17 :

Le policier hors service de 27 ans qui a ouvert le feu pour neutraliser un homme qui s’était introduit dans le garage de sa grand-mère, à Bobigny (Seine-Saint-Denis), tôt samedi matin, a été mis en examen pour « meurtre » ce lundi avant d’être placé en détention provisoire par un juge des libertés et de la détention (JLD), indique le parquet de Bobigny ce mardi matin. La victime a été touchée par six tirs et a succombé à ses blessures sur place.

C’est la grand-mère de ce fonctionnaire, affecté à la Direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC), qui l’a appelé samedi matin car elle entendait du bruit dans son garage. Le policier en repos s’est rendu sur place vers 06h30 et a découvert un homme qui squattait manifestement les lieux et ce, depuis plusieurs jours. Il a alors contacté ses collègues en composant le « 17 », puis a rappelé quelques minutes plus tard en expliquant qu’il venait de faire usage de son arme, touchant à plusieurs reprises le suspect.

Selon les premiers éléments, le suspect qui était de nationalité algérienne et en situation irrégulière sur le territoire français, a menacé le policier « avec un objet », ce qui a provoqué sa riposte. Sept coups de feu ont été tirés. Le suspect tenait manifestement un pistolet à mastic, un outil de bricolage, au moment des tirs.

Les tests de dépistage ont montré que le policier n’avait consommé ni alcool, ni drogue, au moment du drame. Placé en garde à vue dans les locaux du Service départemental de police judiciaire de la Seine-Saint-Denis (SDPJ 93), il a été déféré ce lundi matin. Une information judiciaire a été ouverte dans ce dossier et les investigations se poursuivent.

En république, on ne doit pas protéger son bien des clandestins d’Algérie qui vous menacent avec ce qui ressemble à une arme. On se laisse tuer et après on se défend.

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